L’onde

Sur cette place accueillait autrefois l’Onde de Monique Voiret. Cette dernière a étudié à l’école des Beaux Arts de Lyon de 1981 à 1986, elle travailla sur de nombreux projets dans la région. Voici un texte où elle explique son travail :

«Dès 1991, à l’occasion de l’étude en vue de la réalisation de l’œuvre monumentale “l’onde” à Villefontaine, je trouve dans l’outil informatique un “atelier virtuel” propre au développement de mes recherches.
Depuis, je conçois des installations souvent à dimension architecturale qui implique l’interactivité du spectateur où le texte, l’image ou la lumière sont utilisés en ce qu’ils rendent compte d’un lieu ou d’une réalité de notre société., Ceci me permet de passer d’œuvres monumentales à des interventions in situ toujours en dialogue avec l’espace dans lequel l’œuvre s’inscrit et les utilisateurs du lieu.
La porte, dans sa plus simple expression, fait partie de mon langage plastique propre; détachée du mur comme un élément sculptural, elle jalonne le parcours des visiteurs de mes installations.
Dans mes travaux récents, le texte est utilisé comme un élément plastique et son graphisme intervient dans la lecture du contenu de l’ensemble; il s’inscrit sur les vantaux de portes ou sur les murs même du lieu d’exposition.»

Plasticienne et toujours photographe, elle intègre la dimension architecturale dans ses installations. Elle utilise les outils des nouvelles technologies pour la conception de ses travaux, et leur donne forme dans des matériaux souvent très simples comme le bois, le verre, le métal voire même le tissu d’un vêtement.
Après plusieurs années de travaux en rapport et à l’échelle d’un espace architectural ou urbain, elle revient vers une notion d’espace intérieur, plus intime, dans les limites d’un cadre… (extrait de texte M.R.)

L’onde sera démontée dès 1995, faute d’avoir été appropriée par les riverains et les élus « sans respect pour l’œuvre, ni m’avoir consultée », regrette la plasticienne.