Le domaine existerait au moins depuis le début du XVIIIème siècle.
Le parcellaire du XVIIIème siècle.
Ce parcellaire est du début du XVIIIème siècle. L’étude du registre des baptêmes, mariages et enterrements (AD 38, cote 9NUM/AC553/1) nous a permis de trouver deux actes de décès significatifs :
Daté de 1714 et
Daté de 1721.
Le premier est l’acte de décès Henry Bret, fils d’Henry Bret, mort à 26 ans environ.
Le second est l’acte de décès de Joseph François de Vellein, conseiller au parlement de Metz dont il est largement fait mention dans le parcellaire.
De plus, le curé Ardoin, qui signe les premiers actes, décède en 1718. Il est mentionné dans le parcellaire comme occupant de la « maison curialle » (notice N° 1762)
Au cinquième mas, qui comprend les propriétés du Pivoley, on trouve mention d’un domaine sis aux Brunetières, propriété du sieur Henry Bert. La description qui en est faite semble correspondre avec les éléments que l’on trouve dans le cadastre napoléonien. De plus, c’est le seul ensemble immobilier mentionné aux Brunetières,
Sur le plan du cadastre napoléonien établi à Villefontaine en 1838, on peut voir, sur les parcelles B7 1 2 et 3 des bâtiments mentionnés sous la dénomination Maison Miège.
Les matrices cadastrales indiquent, outre le « mas » Pivolay, la mention « Brunetière ».
En 1838, le domaine appartient donc à Joseph Miège, négociant à Lyon.
En 1845, le domaine est acheté par Joseph Bossy, marchand de vaches à Villefontaine, un des principaux propriétaires fonciers de la commune. (folio 52, AD 38 2598W533)
En 1847, la maison fermière est convertie en bâtiment rural. (AD 38 2598W533, diminution mentionnée en 1859)
En 1861, une maison, propriété de Benoît Bossy, est construite sur la parcelle B7 3 (AD 38 2598W533, augmentation mentionnée en 1864).
Les informations qui suivent sont tirées de transcriptions d’actes notariés.
Transmis par héritage, le domaine est vendu par les descendants de Joseph Bossy en 1897, ce qui permet de le réunifier.
Il est acquis par Alexis Eugène Mouthier, négociant à Lyon et son épouse Angélique, née Breul.
Au décès de son époux à Villefontaine, le 25 décembre 1908, celle-ci reste usufruitière alors que la nue-propriété revient à son fils Jean Alexis Eugène, né le 2 janvier 1890 à Lyon.
Celui-ci s’est marié le 8 mars 1913 avec Marie Jeanne Matricon et ils ont un enfant, Pierre Eugène Michel, né le 12 décembre 1913.
Jean Alexis Eugène Mouthier, est porté disparu au ravin de la Vauche, près de Verdun, le 24 février 1916 et déclaré mort le 9 décembre de la même année.
Après le décès d’Angélique Mouthier, le 31 décembre 1921, Jeanne Matricon, héritière de son époux défunt et représentante légale de son fils encore mineur, fait procéder à la vente aux enchères du domaine.
Celui-ci est acquis le 26 avril 1925 par les époux Pardon (Pierre Antoine, né le 28 septembre 1870 et Jeanne Claudine, née Dubois le 27 septembre 1881) industriels décolleteurs lyonnais, mariés le 31 juillet 1923 pour un montant de 50000 francs plus les frais.
A la mort de Pierre Pardon le 10 avril 1939 à Villefontaine, son épouse devient l’unique propriétaire. Celle-ci décède le 15 juin 1946 à Lyon.