Le parcellaire du début du XVIIIème siècle décrit dans la notice n°1762 la « maison curialle » occupée à l’époque par Louis Ardoin. Sans avoir de certitude absolue, cela semble correspondre assez nettement à ce que l’on trouve un siècle plus tard.
Le bâtiment et les terrains qui y sont rattachés sont présents sur le cadastre de 1838 et constituent la plus importante propriété communale au village à cette époque.
Les parcelles B12 48 (jardin), 49 (terre), 50 (pré) et 51 (bâtiment) représentent une surface de 3500 m².
Tout au long des registres de délibérations du conseil municipal, on trouve mention de dépenses parfois importantes visant à entretenir ce patrimoine.
Au début du XIXème siècle, le presbytère reste inoccupé jusqu’en 1828. Par la suite, les desservants l’occuperont paisiblement.
En 1882, le curé Chevalier est autorisé par le conseil municipal à effectuer, à ses frais, tous les travaux d’embellissement qu’il jugera utile et à démolir le poulailler.
L’essentiel du pré disparait lors de l’ouverture de la rue du 8 mai 1945 (Dép 126) en 1888.
Le curé Métiffiot, arrivé en 1899, l’occupe de cette date à sa mort en 1947. Le registre du recensement indique qu’en 1901, il l’occupait avec sa bonne, Eugénie Boffard. En 1911, sa mère est au nombre des occupants.
Si le renouvellement du bail ne pose pas de problème en 1922, le bail de 1937 ne sera jamais signé et les loyers jamais perçus.
En 1969, le vicaire général du diocèse intervient pour que le presbytère soit mis à la disposition du desservant, un prêtre qui vient pourtant de La Verpillière. Dans un souci d’apaisement, le conseil obtempère et donne congé à l’occupant laïc.
En 1970, les parcelles 48 et 49 sont aménagées : un plateau sportif pour l’école et des terrains de boules voient le jour.
À ce jour le bâtiment est toujours propriété communale.